Yuzu, la petite vétérinaire est un manga créé par Mingo Ito. Sous le nom d’origine Yuzu no Doubutsu Karuté. au Japon, lors de sa première publication par Kodansha LTD qu’on ne présente plus en 2016 et chez nous, par Nobi Nobi en 2021 pour la License. Sous le signe de l’amitié, l’émotion avec un brin de tranche de vie, le thème ici, ce sont les animaux. Un manga en sept tomes que nous allons découvrir ensemble dans cet article.
Synopsis de l’éditeur Suite à l’hospitalisation de sa mère, la petite Yuzu va devoir vivre un moment avec son oncle qui travaille comme vétérinaire. Seul problème : la jeune fille n’est pas très à l’aise avec les animaux !
Cependant, au fil des rencontres avec ses nouveaux patients, Yuzu va se découvrir un talent pour comprendre le cœur de ces adorables petites bêtes, et apprendre également beaucoup à leur contact.
Un manga tout mignon qui satisfera tout le monde !Nous débutons l’histoire par l’arrivée de Yuzu Morino à la clinique Miawouf. Âgée de 11 ans, notre jeune héroïne découvre l’univers de l’environnement quotidien où travaille son oncle, Akihito Hidaka. La mère de Yuzu est hospitalisée suite à un surmenage. En attendant son rétablissement, elle est contrainte d’aider Akihito à la clinique en tant qu’assistante. Au départ, nous la voyons qu’elle n’est pas très à l’aise avec les animaux. Mais à force d’être en contact avec eux, peu à peu elle s’y habitue et fera au fil des pages, des rencontres avec les clients de tout âge, ce qui élargira socialement les prises de contact. Bravant les obstacles qui se dressent devant elle, allant réunir le courage nécessaire pour soulager les animaux et rassurer leur propriétaire des tracas du quotidien. Tout y passe, autant que la maladie puis la maltraitance de nos amis à 4 pattes [chien, chat, lapin, etc.]. Tout y est sans distinction et sans discrimination des races. Dans cette tranche de vie, le bonheur et le malheur de chacun, prouve bien que tout n’est pas rose. Aller de l’avant et faire le deuil de leur compagnon n’est jamais chose aisée et amènera face à cette douloureuse expérience au cours de ses aventures. Notre intrépide héroïne ira de rencontre en rencontre avec des individus aux caractères bien différents et surprenants. Peu à peu, Yuzu approfondira ses connaissances et se prendra au jeu avec passion.
Biographie de l’autriceItou Mingo est une mangaka qui écrit des shojo, mais également des shojo-ai [histoire centrée sur les relations amoureuses entre de jeunes femmes]. Elle publie en 2016 Yuzu, la petite vétérinaire. Mais avant, elle lança son premier manga en 2007 Jigoku Shôujo Ai Emma Selections-Gekkikowa Stories. Puis en 2012 Kizuna-Hontou ni Atta Nakechau Kandou story.
Quelques chiffres qui font peurParlons statistique : d’après 30 millions d’amis, la France est championne d’Europe [malheureusement] d’abandon de chiens ! Avec pas moins de 100 000 abandons d’animal domestique par an ! DONT 60 000 durant l’été. Ces chiffres sont rapportés du journal en 2019 par « Le Parisien ». Maintenant, le nombre ne cesse d’augmenter au fil des années pour notre plus grand désarroi et rien n’a été fait pour enrayer cette hémorragie. Pourtant, on ne parle pas que de chien, mais bel et bien de bêtes domestiques confondus. La SPA [Société Protectrice des Animaux], ne sachant pas en faire, s’en trouve saturé et en manque de place. Ils seront ensuite, si personne n’adopte nos compagnons à quatre pattes dans un délai imparti, euthanasiés !
Adopter, c’est bien, s’en occuper avec amour c’est mieux. Mais il est compliqué parfois de lier et de gérer la situation « manque de temps et de budget). C’est plus des trois quarts des raisons qui font grimper ces chiffres et que leurs maitres les laissent sur les bords de la route.
Au Japon, le contexte n’est guère réjouissant. Si aux pays du soleil levant, les chiens sont aimés, les données sont pratiquement semblables. Au niveau du nombre, il faudra alors estimer entre 82 % à 88 % Ce qui correspond à une fourchette de 100 000 à 300 000 animaux contre 11 % d’adoptés seulement. En refuge, un animal n’a que trois à sept jours pour être sauvé, avant que ne soit prise la décision de l’abattre ou de le vendre.
Pour que cela cesse, mais également “d’essayer” par tous les moyens qui est pour freiner ce phénomène, plusieurs associations tentent de réagir à ce fléau. Nous vous invitons donc à les contacter, si cela vous intéresse et ne vous fait pas peur par le simple mot “adoption”.
AvisMême si cela n’est qu’un titre parmi tant d’autres, l’œuvre donne une réflexion à laquelle, la société d’aujourd’hui est totalement dépassée, et ce, sans avoir la bonne méthode. La maltraitance est aussi de la partie [voir tome deux, paragraphe cinq : Luke, le chien de guide]. Le manga traite aussi la fin de vie de nos compagnons, dans le volume un chapitre un. Très dur sentimentalement et c’est ce qui est décrit dans la vie réelle. Ce manga tout mignon au trait fin, ravira petit et grand. Au style pourtant très shôjo, ce titre est plutôt classé dans la catégorie kodomo. C’est d’ailleurs pourquoi Nobi Nobi sort cette licence, dont l’éditeur en fait sa spécialité depuis des années déjà. Un pari audacieux, réussi à nous émouvoir, face à ces boules de poils tout mignons. Les couvertures sont très bien réalisées aux couleurs fins comme si c’était avec des crayons de couleur et au style “pastel” fort agréable à regarder. Les dessins sont habiles et le savoir-faire de l’autrice prouve bien qu’elle n’est pas à une simple débutante. Essayer c’est l’adopter. Mais cette fois-ci, fort et de constater que le contexte s’y prête vraiment. Nous ne lasserons pas de suivre ses aventures, qui espérons-le, arrivera assez rapidement. Ce titre pourra ravir aussi les associations ainsi que les gens qui y travaillent à la SPA. Attendons-nous à voir d’autres œuvres de l’artiste très prochainement.